- mars 24, 2023
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LES AVENTURES AUSTRO-SLOVAQUES
Cette fois-ci, nous partons pour une nouvelle destination : la Slovaquie. L’aventure a commencé hier matin par un petit trajet en voiture d’un kilomètre avec Caramel (ma femme et aussi ma banquière), puis je me suis rendu à la gare de Lunel (Salvador Dalí avait la gare de Perpignan comme centre du monde, moi c’est la gare de Lunel). De là, je suis allé à Nîmes centre en TGV. Merci à la CGT (Cancer Gangrenant le Territoire) de ne pas avoir annulé mon train. Comme d’habitude, une femme, assise deux sièges plus loin, racontait sa vie à haute voix à un migrant qui ne comprenait rien et lui faisait répéter en articulant. Trois heures plus tard, je suis arrivé à la gare de Lyon à Paris, où mon contact, grand pour ne pas dire géant, m’attendait. Nous avons pris le métro jusqu’à Porte Châtelet, puis le RER A jusqu’à Antony, et enfin l’Orlyval pour arriver au terminal 3 pour un départ à 17 heures. À l’entrée de l’avion, j’ai harcelé l’hôtesse pour avoir une place devant les portes de secours pour plus de place pour mes jambes. Elle est venue me chercher, mais elle n’avait qu’une seule place et, par solidarité avec mon copain, je suis resté dans les sièges pour les personnes de petites tailles ( nain porte quoi ) de chez Transavia. J’ai essayé de regarder un film sur Netflix, mais mon voisin ronflait comme un Scania V8 avec un échappement libre et direction Vienne (pour l’instant tout va bien, je dirais meme trop trop bien ). Arrivés à Vienne, nous sommes allés chercher la voiture de location et là, les problèmes ont commencé. La voiture était bien réservée, mais elle était bloquée par l’ordinateur qui était verrouillé. Après 40 minutes de négociations plus ou moins agitées et avec mon anglais méditerranéen et son accent autrichien, nous sommes partis pour Bratislava, où notre hôtel nous attendait. Après avoir pris possession de la chambre, nous sommes partis à la recherche d’un restaurant. La ville (c’est la capitale) était d’une tristesse affligeante et très mal éclairée. On aurait dit la ville de Ribeoulet Lou Choulet. Le premier restaurant ouvert à 22 heures avait sa cuisine fermée. Nous avons donc décidé de nous rendre au centre-ville où nous avons trouvé tout fermé sauf deux kebabs-pizzas. Étant donné que nos estomacs criaient famine, nous avons décidé avec beaucoup d’appréhension de rentrer dans celui qui nous paraissait le mieux. Et là, à la surprise générale, les pizzas étaient exquises et accompagnées de Sprite millésimé. Nous sommes retournés à l’hôtel à minuit, fin de la première journée. Levés à 8 heures, nous descendons prendre le petit déjeuner et, à ma surprise, Lou géant prend juste un bol de céréales. Moi, par contre, je fais honneur au buffet. La patronne, Michaella, nous aborde dans un français impeccable. Elle était mariée à un gendarme du nord (un Schmit s’chti biloute) et est maintenant mariée au patron de l’hôtel. Nous prenons ensuite la direction de Samorin, à 25 kilomètres de là, pour visiter AK Rides, une usine moderne dont la famille du patron est très gentille, ainsi que le patron lui-même. Après un café et 10 minutes de discussion, nous sortons pour visiter, puis retournons au bureau pour discuter et repartir en direction de Vienne. Étant donné l’horaire de notre avion (19h55), nous décidons d’aller voir le Prater à Vienne. À l’entrée, nous bifurquons à gauche pour aller au restaurant Zum Kaiser. Très bon service et très bonne escalope panée accompagnée d’une bonne bière autrichienne. Sur la gauche, l’Olympic Coaster de Barth et Sons est en train d’être construit, avec des semi-remorques partout. Je me fais la réflexion que mon fils Terry trouve huit pneus chers , mais ici, le marchand de pneus doit l’inviter en vacances. Après avoir fait le tour de la place et pris une cinquantaine de photos, nous décidons d’acheter des casquettes, mais le vendeur veut me facturer la mienne. Nous retournons ensuite à la voiture pour faire le plein et la ramener. Mon partenaire revient avec deux Magnum (des glaces, car il y en a qui pourraient penser qu’il a acheté des camions), et je me fais la reflexion à quel point ces glaces sont énormes. Mon copain a ensuite l’idée de génie d’acheter deux bouteilles d’eau à l’aéroport. Le prix est de 11 € 50 pour les deux. Bien sûr, l’avion a une heure de retard. À l’entrée de l’avion, je demande si je peux changer de place pour nous mettre devant les portes de secours. L’hôtesse charmante et très gentille nous dit qu’elle va essayer, mais que l’avion est pratiquement plein. Elle revient plus tard avec des chips et des bouteilles d’eau en s’excusant de nous avoir oubliés. (Je pense que je vais tomber amoureux.) À Orly, mon partenaire de voyage insiste, malgré mon opposition, pour prendre un taxi car il est 23 heures. Nous le suivons et, à la sortie de l’aéroport, il y a une file d’attente de 80 mètres devant nous. Nous prenons donc l’Orlyval, puis le RER A et le métro. A la sortie du metro un festival de rats sur les trottoirs ( c’est normal les restaurants ferment donc Ratatouille rentre chez lui ) et 30 minutes plus tard, nous sommes à l’hôtel où la charmante Louisette ( comme ma belle mere )nous attend . Elle a ses cheveux attaché et cela ne lui va pas .Il est pratiquement une heure et nous n’avons toujours pas mangé. À deux cents mètres, il y a un Asia Food qui ferme devant nous. Il nous refoule ,et Zoute alors je pense que cela devient une habitude Nous décidons donc de terminer encore une fois dans un Pizza Kebab, puis retournons à l’hôtel où il est deux heures du matin. Fin de la deuxieme journée Samedi matin reveil 6 heures et direction metro a pied . Dans le couloir souterrain une femme noire fait ses besoins tranquillement devant tout le monde ( cela doit etre une artiste qui coule un bronze ) après trois semaines changements j’arrive a la gare de Lyon direction Lunel . Je monte dans le Tgv et.j’ai l’impression d’être la Reine des Neiges ( délivré lbéré de cette ville de cinglés ) Trois heures plus tard mon fidèle copain Lionel m’attend pour faire Nimes Lunel . Et voila je suis en attente de la prochaine aventure.